Qui êtes-vous ?

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.Mon attachement à l'Alsace est profond, mais la disparition de mon mari m'a poussée à vendre notre maison pour vivre en Moselle.  Ma fille est le centre de mon univers, et grâce à elle, j'ai deux merveilleux petits-enfants , je suis une mamie et une mère épanouie.  J'ai la joie de vivre avec un golden retriever, un labrador adorables, et une petite chatte, dans une grande maison ouverte à ceux que j'aime.  La vie est une fête pour moi, et j'aime en savourer chaque instant.  Mon temps libre est occupé par de longues promenades avec mes deux compagnons à quatre pattes, la peinture sur toile, divers projets de bricolage, et surtout la création numérique, même si je ne suis pas aussi talentueux que certains.  Je prends part à des séances de danse country et de rock. Je suis engagé dans l'association kl, qui s'occupe des personnes handicapées  Loyale en amitié, je ne supporte pas l'hypocrisie ni les faux-semblants  L’enfant en moi s’émerveille encore des histoires enchantées, des fées, des gnomes, des lutins et de l’univers féérique pour finir, je reste simplement moi-même
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10 janvier 2025

Il faut du courage


 Il faut du courage pour écouter quelqu’un partager sa joie, sa peur, sa colère et sa douleur. Être doux et réceptif en l’écoutant. Être conscient de ses propres défenses – ses impulsions et ses envies d’attaquer ou de se retirer, de se supprimer ou de réprimer l’autre – et simplement rester présent et recevoir « ce qui est ». Être capable d’entendre la vérité de l’autre, sans essayer de le réparer ou de le conseiller, sans essayer de changer son expérience de quelque façon que ce soit. Être capable d’entendre sa joie et sa douleur, sa déception et sa colère aussi. Être capable d’entendre l’effet que quelque chose que vous avez dit ou fait a eu sur lui, même si cela déclenche un grand malaise en vous, même si cela vous fait vous sentir honteux, coupable ou effrayé. Être conscient de vos déclencheurs, les honorer, respirer en eux, les laisser entrer dans la lumière, les bénir de conscience, mais continuer à écouter. Être capable de faire en sorte que votre ami ou partenaire puisse se montrer vulnérable, faire preuve de courage, dire sa vérité, la vérité qui fait mal, la vérité qui libère, la vérité qui guérit. Être capable de lui donner tout l’espace dont il a besoin pour partager. Pour les tenir dans vos bras lorsqu’ils se brisent, lorsqu’ils brûlent, lorsqu’ils se confessent, lorsqu’ils tremblent de peur ou de joie. Pour leur offrir ce cadeau. Le cadeau de la sécurité relationnelle. Le cadeau de l’écoute active.
Et il faut aussi du courage pour s’exprimer ! Être clair, affirmatif et direct, tout en restant ouvert et délicat. Écouter pendant que vous parlez. Dire « non » quand vous voulez dire non, et « oui » quand vous voulez dire oui. Dire votre vérité brute. Faire savoir à votre ami, à un membre de votre famille ou à votre partenaire ce qui est bien pour vous et ce qui ne l’est pas, ce qui vous fait mal et ce qui vous apporte de la joie, ce qui vous met en colère et ce qui vous fait sentir aimé. Leur faire savoir s’ils ont franchi une ligne invisible avec vous, s’ils ont violé une de vos limites. Peut-être qu’ils ne le savaient tout simplement pas. Nous ne sommes pas les lecteurs d’esprit les uns des autres. Exprimer votre vulnérabilité brute et honnête, sans les blâmer ni les humilier, sans les insulter, sans les attaquer, mais sans les protéger non plus de votre vision. C’est une ligne fine, c’est sûr, et cela demande de la présence, de la lenteur, une grande humilité et une volonté de laisser tomber le besoin d’avoir « raison ».
Il faut du courage pour rompre avec une dépendance de longue date à vouloir plaire aux autres, à faire passer les sentiments et les besoins des autres avant les vôtres, à « protéger » l’autre de votre vérité, à vous faire taire ou à vous faire honte afin d’éviter les conflits ou le rejet.
Il faut du courage pour rompre avec une dépendance de longue date à l’égocentrisme narcissique, à faire passer vos propres sentiments et besoins avant ceux de quelqu’un d’autre, à faire taire ou à essayer de changer quelqu’un afin d’éviter votre propre douleur, votre rejet et votre peur de l’abandon.
Il faut du courage pour être pleinement présent avec l’autre et pleinement présent avec vous-même.
C’est la plus haute possibilité de relation : tisser ensemble un nid de présence co-créé, où nous nous sentons tous les deux en sécurité pour partager notre moi authentique. Là où nous brisons les liens de codépendance, cessons d'essayer de contrôler ou de sauver l'autre, ou de nous protéger de la douleur, de la perte et de l'extase de la vie, et disons nos vérités confuses, en assumant farouchement notre propre douleur et notre propre joie, nos propres pensées et sentiments, nos propres pulsions et désirs, nos propres valeurs et passions. 
Dans un nid comme celui-ci, le véritable amour peut sûrement s'épanouir. 
 

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