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.Mon attachement à l'Alsace est profond, mais la disparition de mon mari m'a poussée à vendre notre maison pour vivre en Moselle.  Ma fille est le centre de mon univers, et grâce à elle, j'ai deux merveilleux petits-enfants , je suis une mamie et une mère épanouie.  J'ai la joie de vivre avec un golden retriever, un labrador adorables, et une petite chatte, dans une grande maison ouverte à ceux que j'aime.  La vie est une fête pour moi, et j'aime en savourer chaque instant.  Mon temps libre est occupé par de longues promenades avec mes deux compagnons à quatre pattes, la peinture sur toile, divers projets de bricolage, et surtout la création numérique, même si je ne suis pas aussi talentueux que certains.  Je prends part à des séances de danse country et de rock. Je suis engagé dans l'association kl, qui s'occupe des personnes handicapées  Loyale en amitié, je ne supporte pas l'hypocrisie ni les faux-semblants  L’enfant en moi s’émerveille encore des histoires enchantées, des fées, des gnomes, des lutins et de l’univers féérique pour finir, je reste simplement moi-même
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07 janvier 2025

Le cannibalisme chez les animaux

 

 Le cannibalisme chez les animaux est plus courant que ce l’on pense


DES PARENTS INDIFFÉRENTS

De nombreuses espèces mangent leurs petits, généralement quand ils sont malades, difformes, ou nés dans des conditions où la mère ne peut produire de lait ou satisfaire leurs besoins en nourriture. Si un bébé meurt ou est incapable de survivre, son corps peut constituer une importante source de nutriments pour le parent. C’est ce que l’on appelle le cannibalisme filial.
Les espèces qui adoptent ce comportement sont le léopard, le lion d’Afrique, le macaque de Tonkean ainsi que de nombreuses espèces de poissons.

 Ce type de cannibalisme peut avoir lieu encore plus tôt, alors que les œufs n’ont pas encore éclos. Si vous êtes une morue et que vous pondez cinq millions d’œufs, vous aurez juste là sous vous yeux une source de nourriture non-menaçante et nutritive manger ses propres œufs est simple, nourrissant et ne requiert que peu d'efforts.

RIVALITÉ FRATERNELLE

 Chez d’autres espèces, les mâles tuent les petits dont ils ne sont pas le père : on parle d’infanticide. Chez l’écureuil roux américain, par exemple, les mâles tuent et mangent les petits qui ne sont pas les leurs ou dont la paternité est incertaine, ce qui a pour effet de provoquer le retour des chaleurs de la femelle, qui devient vite prête à s’accoupler de nouveau. Le mâle peut ensuite faire en sorte qu’elle ne s’accouple pas avec des concurrents, s’assurant ainsi que les petits seront bien les siens. Des cas d’infanticide ont également été observés chez les lions et les chimpanzés.
Chez d’autres espèces, les frères et sœurs s’entretuent pour avoir une chance de vivre. L’on sait par exemple que les crapauds pondent leurs œufs dans des étangs, lesquels s’assèchent rapidement. Pour contrer cela, certains têtards développent de plus grosses têtes, des bouches plus larges et des dents plus pointues que leurs frères et sœurs omnivores. Ces cannibales métamorphosés mangent ensuite leurs semblables, ce qui les aide à atteindre plus vite la maturité.
Cependant, certaines espèces n’attendent pas de naître avant de commencer à manger leurs frères et sœurs.

Les requins femelles portent des centaines d'œufs dans leurs deux utérus. Elles s’accouplent avec plusieurs mâles et portent une progéniture issue de pères différents. Dans le ventre maternel, les embryons de requins mangent les œufs non fécondés restants pour ensuite s’attaquer aux autres embryons, un comportement que l’on appelle cannibalisme intra-utérin. Il ne doit rester que deux bébés requins, un dans chaque utérus.
C’est ce qui en fait, en d’autres termes, des chasseurs nés.
 

MOURIR POUR SURVIVRE

Les araignées pratiquent une autre forme de cannibalisme : la matriphagie, où les nouveau-nés mangent leur mère.
Dans un dernier élan maternel, les mères araignées de la famille des Eresidae dissolvent leurs propres organes et les vomissent afin qu’il servent de pitance à leur progéniture, qui finira par se régaler de leur corps entier.
Les derniers organes à se liquéfier sont le cœur et les ovaires : un garde-fou lui permettant de s'accoupler et de se liquéfier à nouveau dans le cas où un mâle araignée mangerait la progéniture a qui est destiné ce sacrifice.
De nombreux géniteurs d'insectes et d'arachnides ne verront jamais leur progéniture. Dans un acte de cannibalisme sexuel, les femelles consomment tout ou partie de leur partenaire pendant ou après l’accouplement.
Les veuves noires à dos rouge mâles sont souvent dévorées par les femelles, plus grosses et plus matures. Certains se contorsionnent même de sorte à s’empaler sur les crocs de la femelle : le mâle sert alors non seulement de repas sain pour la mère en devenir, mais augmente aussi les chances de survie de la progéniture qu’il aura engendrée.
Les femelles crickets de l’espèce Cyphoderris strepitans, ne sont pas moins voraces : elles mordent les ailes postérieures des mâles lors de l’accouplement et boivent leur sang riche en nutriments que l’on appelle hémolymphe. Ceci a pour objectif d’empêcher que le mâle ne s’accouple avec une autre femelle.

(À voir : le scorpion, redoutable chasseur... et cannibale)

La célèbre mante religieuse arrache la tête du mâle avant même le début de l’accouplement. Ce à quoi les mâles se sont adaptés : même décapité, un mâle peut féconder une femelle car ses mouvements sexuels sont contrôlés par des tissus situés dans l’abdomen. Le sacrifice du mâle contribue à la bonne santé de la femelle et de leur progéniture.




 

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