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.Mon attachement à l'Alsace est profond, mais la disparition de mon mari m'a poussée à vendre notre maison pour vivre en Moselle.  Ma fille est le centre de mon univers, et grâce à elle, j'ai deux merveilleux petits-enfants , je suis une mamie et une mère épanouie.  J'ai la joie de vivre avec un golden retriever, un labrador adorables, et une petite chatte, dans une grande maison ouverte à ceux que j'aime.  La vie est une fête pour moi, et j'aime en savourer chaque instant.  Mon temps libre est occupé par de longues promenades avec mes deux compagnons à quatre pattes, la peinture sur toile, divers projets de bricolage, et surtout la création numérique, même si je ne suis pas aussi talentueux que certains.  Je prends part à des séances de danse country et de rock. Je suis engagé dans l'association kl, qui s'occupe des personnes handicapées  Loyale en amitié, je ne supporte pas l'hypocrisie ni les faux-semblants  L’enfant en moi s’émerveille encore des histoires enchantées, des fées, des gnomes, des lutins et de l’univers féérique pour finir, je reste simplement moi-même
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07 janvier 2025

Les cigognes


 Description physique

La cigogne est un grand oiseau de la famille des Ciconiidés, mesurant en moyenne 1 mètre pour un poids de 2 à 6 kg. Elle est caractérisée par de longues pattes rouges (20 à 25 cm), un long bec droit et pointu qui peut atteindre 19 cm, et son plumage principalement noir ou blanc. Ses ailes sont longues et larges, pouvant atteindre une envergure de 2 mètres une fois déployées.

Son lieu de vie

La plupart des espèces sont réparties entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique. Seule une espèce se rencontre en Amérique du Sud. La cigogne habite les zones découvertes telles que les prairies, les plaines, les terres cultivées, les marais, les marécages, etc.

Son alimentation

Les cigognes ont une alimentation très variée et trouvent la plupart de leur nourriture au sol, parmi la végétation basse, et dans l'eau peu profonde. Elles se nourrissent d'insectes, d'amphibiens, de petits mammifères, de petits rongeurs, d'oisillons, de poissons, de mollusques, de crustacés, etc.

Sa reproduction

La cigogne construit son grand nid de branches dans les arbres ou sur des bâtiments. Chaque année la femelle pond généralement 2 à 6 œufs qui éclosent 33 à 42 jours après la ponte. Les deux parents se relaient pour couver les œufs et nourrir les cigogneaux. Ceux-ci quittent le nid 58 à 70 jours après l'éclosion, et continuent d'être nourris par les parents durant 7 à 20 jours supplémentaires.

Son espérance de vie

La cigogne peut vivre en moyenne 20 ans à l'état naturel et 30 ans en captivité.

Le cri de la cigogne

Les cigognes communiquent entre elles en claquant rapidement du bec. Le son produit est appelé craquètement ou claquettement.

Signes particuliers

Les cigognes ne peuvent ni chanter ni crier car contrairement aux autres oiseaux, elles n'ont pas de muscle trachéo-bronchial autour du syrinx, l'organe qui leur permet d'émettre des vocalises.


Sa taille (un mètre de long) la classe parmi les plus grands de nos oiseaux, ses ailes noires, son corps entièrement blanc, ses pattes et son bec rouge la font aisément reconnaître. Des arbres hauts ou des cheminées de bâtiments élevés à proximité de zones humides conditionnent ses possibilités de reproduction. Les petits rongeurs, les grenouilles, mais aussi les insectes aquatiques ou terrestres (sauterelles) constituent le principal de son alimentation. Son empreinte est reconnaissable à la trace faite par les trois doigts antérieurs très épais et sans griffes et par l'emplacement du pouce peu développé.

Les cigognes sont des oiseaux grégaires qui se reproduisent en colonies. Ils construisent généralement des nids de branchages dans les arbres, bien que la cigogne maguari niche au sol et que trois espèces au moins installent leur nid sur les habitations ou autres constructions humaines. L'une de ces dernières, la cigogne blanche (Ciconia ciconia) est la plus connue 

 Pourquoi dit-on que les cigognes apportent les bébés ?

Volatiles bien connus de nos contes, les cigognes sont sur le plan littéraire, des oiseaux facteurs, qui livrent non pas le courrier, mais des bébés. Mais d'où sort cette idée farfelue ? Remontons dans le temps pour comprendre les raisons d'une telle légende.


La cigogne : un exemple pour les Grecs

C'est à l'époque de la Grèce Antique que l'on note la représentation de cigognes sur quelques fresques et vasques. Les gens avaient remarqué que ces oiseaux réintégraient leurs nids après avoir hiverné au chaud et qu'ils étaient aussi très attentifs avec leurs petits. C'est ainsi que les Grecs en ont conclu que les cigognes étaient des parents exemplaires : d'où le premier lien entre cigognes et bébés.
Au fil du temps, ces oiseaux sont devenus des symboles de fertilité, car ils revenaient au printemps pour élever leurs cigogneaux. C'est d'ailleurs à cette même période en Europe du Nord que l'on fêtait la fertilité. Dès lors qu'un nid de cigogne était vu sur un toit, cela était annonciateur de bonnes nouvelles pour le foyer en question.

Des origines liées à un conte allemand

C'est dans un conte populaire allemand que l'on parle pour la première fois des cigognes qui apportent les bébés. Écrit au XVIIIe siècle, il indique qu'une cigogne amène un nouveau-né à sa mère. Comme d'autres enfants ont vu la scène, ils demandent alors d'où viennent les bébés. À cette période, l'accouchement était assez tabou pour éviter de donner des détails sanglants aux enfants qui posaient des questions sur la provenance des bébés. Pour les rassurer, la cigogne répond simplement qu'ils viennent du paradis. C'est ainsi que ce récit s'est popularisé dans les contes de fées et histoires pour enfants.


Le choix de la cigogne n'est pas non plus anodin. Oiseau migrateur entouré de mille légendes, quelle que soit la culture, la cigogne est au cœur de plusieurs mythes autour de la naissance et de la fertilité. C'est aussi un symbole de chance et de bonheur.

Retour sur "Les cigognes" d'Hans Christian Andersen

C'est en 1839 que le célèbre romancier danois Hans Christian Andersen publie "Les cigognes". Dans son œuvre, il parle d'une famille de cigognes qui, installée sur le toit d'une maison, endure une chanson horrible scandée par des enfants. Chaque jour, ils menacent les petits cigogneaux en chantant qu'ils vont les pendre, brûler, étrangler, fusiller, embrocher, etc. Parmi les enfants, il y en a un de très méchant, toujours à l'initiative de la chanson, puis un qui ne veut pas y prendre part, avançant qu'il ne faut pas faire de mal aux animaux.

La mère ne cesse de rassurer les petits cigogneaux apeurés. Une fois ces derniers assez forts pour quitter le nid, ils ont dans l'idée de se venger des enfants qui les tourmentaient. C'est ainsi que la maman cigogne leur mentionne un lac dans lequel des bébés humains dorment. Ils décident alors de ramener un bébé à tous les enfants qui n'ont jamais chanté cette horrible chanson. Quant au plus méchant qui chaque jour les menaçait, ils lui ramèneront un bébé mort pour qu'il soit triste et pleure. Enfin, le petit garçon qui n'a pas pris part à la ronde macabre quotidienne sera récompensé à la fois par un petit frère et une petite sœur.

La popularisation de la légende par l'Alsace

Les contes d'Andersen ont été publiés en Europe entre 1830 et 1850. En France, il faut attendre le XXe siècle pour que la cigogne devienne le "facteur à bébés". C'est par l'Alsace, fortement imprégnée de la culture germanique, que va s'installer cette croyance dans l'hexagone. La légende du "Kindelesbrunnen" (Fontaine aux enfants) impliquait la présence d'un lac sous la cathédrale de Notre-Dame de Strasbourg, dans laquelle les âmes des enfants attendaient de venir au monde et trouver une famille. Chaque jour, un gnome saisissait délicatement des bébés dans son filet d'or pour les confier à des cigognes qui les déposaient alors auprès de leur nouvelle famille.

Les cigognes, très présentes dans la région, étaient perçues comme des messagers divins. Les couples alsaciens qui souhaitaient avoir des enfants plaçaient des sucreries sur les rebords des fenêtres pour les attirer. Partout en France, on pensait que les petits garçons naissaient dans des choux et les petites filles, dans des roses ! D'ailleurs, sous l'ancien régime, lorsque le père était inconnu, on disait que le petit garçon avait été "trouvé sous un chou" ou "sous les choux du curé".

Les cigognes peuvent-elles réellement porter des bébés ?

Nous connaissons tous cette image très populaire d’une magnifique cigogne blanche transportant un nourrisson dans son bec. Mais notre oiseau serait-il physiquement capable d’un tel exploit ? Notre Nature vous répond !

Qui n’a jamais entendu parler de cette légende selon laquelle les cigognes apporterait les bébés aux futurs parents ? Dans la culture populaire, elle est omniprésente : cartes, films… Peut-être l’avez-vous même entendue de la bouche de vos propres parents avant la naissance de votre petit frère ou petite sœur. Avec le recul – et la réflexion d’adulte – il nous est devenu évident que les bébés n’apparaissaient pas comme par magie. Mais d’où vient ce mythe ? Il s’agit d’une légende alsacienne apparue au XIXe siècle, probablement vers 1850, qui s’est ensuite propagée à la France, puis à l’Europe et enfin dans le reste du monde.

Origines de la légende

Selon la légende, les femmes qui désiraient avoir des enfants faisaient un vœu au-dessus d’un « Kinderbrunnen », qui se traduit littéralement par « puits à enfants ». Ce puits était habité par un gnome à la barbe blanche, qui réalisait le souhait en allant pêcher une âme d’enfant dans un lac souterrain censé se trouver sous la cathédrale de Strasbourg. Une fois le bébé attrapé, il le déposait au bord du puits, où une cigogne blanche venait le chercher pour l’apporter dans sa nouvelle famille. Le mythe mettant en scène les cigognes a également été popularisé par Hans Christian Andersen. Cependant, le symbolisme de la cigogne est beaucoup plus ancien ; pour les Grecs et les Romains, elle était associée à Héra/Junon, déesse du mariage et de la maternité. Elle était également la messagère de la déesse germanique Hulda qui était chargée d’insuffler une âme dans le corps d’un nouveau-né. Chez les Slaves, la cigogne blanche apportait aussi les âmes à Iriy, le « paradis », et remplissait donc un rôle de psychopompe (transporteuse d’âmes). Les Egyptiens associaient également la cigogne – africaine cette fois – à l’âme, le Bâ. Les anciens Germains l'appelaient « Eidebar », ce qui signifie « porteuse de chance » ou « porteuse de vie ». Ce surnom provient des anciennes traditions ; autrefois, les mariages avaient lieu en été, à la fin du mois de juin. Il n'était alors pas rare qu'un bébé suive en mars ou en avril – précisément quand les cigognes rentraient de leur voyage hivernal. Pas étonnant que le folklore les ait reprises pour donner vie aux bébés !


Mais quelle est la force de la cigogne ?

Après cette pause culturelle, revenons-en à la question qui nous occupe : la cigogne blanche a-t-elle la force nécessaire pour transporter un bébé dans son bec ? Une cigogne mesure entre 150 et 200 cm d’envergure en moyenne pour un poids de maximum 4,5 kg. Cela signifie qu’il lui faudrait porter le double de son poids (sa propre masse plus celle du nourrisson) pour pouvoir décoller avec un bébé. Ses ailes longues et larges lui permettent de planer sur les courants thermiques ascendants, et lors de sa migration, elle préférera parcourir une distance plus longue pour bénéficier des courants présents sur un autre itinéraire afin d’économiser de l’énergie. Conclusion : les cigognes ne s’encombreraient pas d’un tel poids pour voler. Autre élément qui discrédite ce mythe : la charge alaire de la cigogne. La charge alaire d’un oiseau est le rapport entre sa masse et la surface portante de ses ailes, c’est-à-dire la masse que l’air peut porter pour que l’oiseau soit capable de voler. Chez la cigogne, ce rapport est de 6,3 kg/m2… Si elle devait porter le double de son poids pour décoller – qui plus est, mal réparti – elle n’irait pas très loin !L’effondrement de cette légende vous déçoit ? Il existe une étude scientifique prouvant que les naissances augmentent quand les cigognes nichent dans les environs. Bien entendu, cette étude est humoristique ; son but est de montrer que les études menées sur les croyances populaires peuvent sembler réelles lorsqu’elles sont secondées par des coïncidences et de mauvaises références.
Selon la légende, elles apportent les bébés et protègent de la foudre les maisons sur lesquelles elles s'installent. Elles reviennent en France chaque année plus nombreuses pour recouvrir les toits de leurs nids gigantesques. Nidification, migration, alimentation : apprenez-en davantage sur les  cigognes.
Dans les années 70, la France ne comptait qu'une dizaine de couples de cigognes. Aujourd'hui, grâce à des programmes de sauvegarde et de réimplantation, on compte près de 5000 couples sur le territoire. Mais la cigogne blanche n'est pas la seule à vivre sous nos latitudes. Plus discrète et sauvage, sa cousine la cigogne noire vit, elle, en forêt.


Comment les cigognes font-elles leur nid ?

 
Lorsque les cigognes construisent un nid, elles ont la particularité d'y être fidèles tout au long de leur vie (parfois plus qu'à leur partenaire). Les nids sont impressionnants, pouvant atteindre 2 m de diamètre pour un poids de 500 kg.

Les cigognes blanches nidifient toujours sur des structures en hauteur, comme des pylônes électriques, des poteaux téléphoniques , cime d'un arbre, toit, cheminée. Ils sont installés dans un endroit avec une vue dégagée et à proximité des habitations. Constitué de branches sèches, le nid de la cigogne blanche est aussi un peu fourre-tout. Il n'est pas rare d'y retrouver des déchets ou du plastique.

Les cigognes noires, beaucoup moins proches des humains, font leur nid sur une branche latérale d'arbre, en forêt, à proximité d'un point d'eau où elles trouvent leur nourriture. Lui aussi est réutilisé d'année en année.

 Quels sont les lieux de migration des cigognes ?

 
Les cigognes sont des oiseaux migrateurs qui partent passer l'hiver sous des cieux plus cléments et reviennent au printemps pour se reproduire. Cependant, avec le dérèglement climatique, on observe que de plus en plus de cigognes se sédentarisent. Les cigognes migratrices

Les cigognes blanches, lorsqu'elles partent vers l'Afrique, ne volent pas en ligne droite. Pour profiter au mieux des courants d'air chaud qui les portent, elles s'arrêtent au détroit de Gibraltar et attendent les bonnes conditions pour traverser la Méditerranée, et se diriger vers le Maghreb, puis jusqu'en Afrique subsaharienne (Mali, Niger, Tchad, Nigeria, Cameroun...).

Les cigognes noires, dont certaines vont hiverner en Inde, empruntent les mêmes voies, à l'exception de celles vivant en Espagne qui restent sur place.




Moselle.
 

Une cigogne jette son petit hors du nid et provoque une vague d'émotion sur Internet
Une cigogne, suivie en direct par de nombreux internautes, a tué l'un de ses petits, à Sarralbe (Moselle). La scène s'est déroulée dimanche 15 mai 2022. Elle a été visionnée grâce à une webcam installée à proximité du nid. Cet acte a suscité une vague d'émotion sur les réseaux sociaux.
Il était aux alentours de 16 heures, ce dimanche 15 mai 2022, lorsqu'une cigogne a jeté hors du nid l'un de ses petits né deux semaines auparavant, à Sarralbe (Moselle). Le tout sous le regard médusé d'internautes qui suivent l'évolution de ces cigognes en direct grâce à une webcam installée par l'ornithologue spécialiste de cette espèce Dominique Klein, rapporte Les Dernières Nouvelles d'Alsace.
Cette maman cigogne prénommée "Mélodie" a donc jeté et tué son petit n°5, le dernier né et le plus chétif de la portée. Les internautes ont rapidement fait part de leur tristesse. "La nature vient de parler. Mélodie a jeté le petit dernier hors du nid. Triste", a ainsi lâché l'un d'eux.
Mélodie a été obligée de le sortir du nid alors qu'il allait mourir d'une occlusion intestinale... La raison : la sécheresse 😭

Un choix pour protéger l'espèce
Selon les spécialistes, ce drame était prévisible, la mère ayant pour habitude de davantage piquer avec son bec le dernier né. Ils ont aussi expliqué que le manque de protéines en raison de la sécheresse et de l'effondrement de la biodiversité avait obligé la cigogne à faire un choix, celui de se séparer de l'un de ses petits pour protéger et permettre aux autres de bien se développer.
 





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